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Ainsi était Nadir Yata - Par Naim KAMAL

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Ainsi disait Nadir Yata, c’est le recueil d’articles que le journaliste et universitaire, décédé dans la douleur silencieuse et pudique le 12 avril 1996, a publié tout au long de sa carrière dans le quotidien Albayane du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS).

Chercher et rassembler ces écrits est une tâche qui est apparue à sa fille, Sawsane Yata Böhler, ‘’comme une évidence’’ tant il était clair qu’ils ‘’ ne pouvaient sombrer dans l’oubli’’ en raison de leur importance et de l’époque qu’ils analysent et dont ils témoignent. C’est pour elle ‘’une exigence de mémoire’’. En quatrième de couverture elle explique : ‘’Mère d’un jeune enfant, je désirais que celui-ci connaisse l’héritage idéologique et historique de sa famille et j’avais l’immense chance de pouvoir lui transmettre mot pour mot les idées de notre « clan » grâce aux écrits de mon père’’. 

 Mission accomplie et ce faisant, Sawsane Yata offre aux historiens une version, une lecture d’un moment de l’Histoire qui a vu l’implosion du bloc soviétique, avec l’effet secondaire d’induire pour l’ancien parti communiste marocain, devenu PPS après avoir transité par PLS (Parti de la Libération et du Socialisme), de déchirantes révisions et remises en cause.

 Mais dit l’autre… était l’intitulé du billet, l’éditorial étant réservé à Ssi Ali, ainsi Nadir et les camardes appelaient le père Yata. Sawsane Yata aurait pu pour l’intégrité de la mémoire titrer son recueil par un Mais disait Nadir Yata. Mais si elle a choisi Ainsi disait Nadir Yata, on est autorisé, mais ce n’est qu’une supputation, de penser que c’est en référence à Ainsi parlait Zarathoustrade Nietzche sous-titré un livre pour tous et pour personne.

Tel que je l’ai perçu

Les mots qui suivent, légèrement retouchés, ont été écrits pour un article qui m’a été demandé pour la commémoration de la 25ème année de la disparition de l’éminent confrère.

Au sommet arabe extraordinaire qui s’est tenu à Alger en juin 1988 pour traiter du soutien à apporter à la première Intifada palestinienne, le hasard ou la volonté de l’encadrement de la délégation de journalistes marocains, a voulu que dans un hotel à Mazafran, banlieue d’Alger, je partage la chambre avec Nadir Yata.

Déjà bien en vue, mais encore plus un nom, qu’il doit à son père Ssi Ali, qu’un prénom, Nadir lisait Samarcande d’Amine Maalouf, qui venait de sortir en librairie deux mois auparavant, et n’était pas encore disponible au Maroc. Je lui fis part de mon désir de le lire et il me le passa à condition que j’en aie terminé avant la fin du voyage.

Ce n’était pas la première fois que je rencontrais Nadir et on avait déjà eu l’occasion de croiser la plume, lui dans Al Bayane, moi dans L’Opinion. Mais c’était bien la première qu’on allait, pendant 3 ou 4 jours, devenir inséparables. Son coté blilng bling qu’il partageait avec son jumeau Fahd ne m’était pas inconnu, mais je découvris l’homme dans sa sobriété, blagueur, bon vivant, d’agréable compagnie, et surtout un confrère partageur, sans calculs ni arrière-pensée.
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