Avec le dernier discours de la saison, le gouvernement a sa feuille de route - Par Aziz BOUCETTA
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Dans son discours de la Marche verte, le roi Mohammed VI est revenu sur les réalisations du Maroc dans ses territoires sahariens, sept ans après son autre discours, du 6 novembre 2015, prononcé à Laâyoune. De plus, la structuration du discours lie clairement et explicitement les provinces sud du royaume à sa profondeur africaine. Un message au monde, à l’Afrique, et au gouvernement… mais un message apaisé et serein.
Traditionnellement et hors situation grave, le roi prononce quatre discours par an, du 30 juillet au 6 novembre, et ces discours forment la feuille de route du royaume pour l’année qui suit. Le discours du Trône est une sorte d’état des lieux, celui du 20 août est « libre », l’adresse au parlement, en octobre, revient sur l’agenda à suivre prioritairement par les élus de la nation et, enfin, le discours du 6 novembre, à l’occasion de la Marche verte, a pour thème le Sahara.
S’il écoute les quatre discours, en plus, bien évidemment, des communiqués du cabinet royal et des communications en conseil des ministres, et s’il les lit, soigneusement et attentivement, le gouvernement saura en principe ce qu’il devra faire et accomplir dans les mois qui suivent… Et s’il les réécoute et les relit, avec le soin et l’attention nécessaires, le Maroc s’en porterait mieux.
Ainsi, le 30 juillet dernier, outre le dispositif sanitaire et social, le chef de l’Etat a insisté sur une refonte de la Moudawwana et, en creux, sur les droits de la femme, et aussi sur la nécessaire entente avec les inimitables voisins de l’est. Si le second objectif est très difficilement réalisable, car dépendant de personnages irascibles et à la logique laborieuse, le premier, relevant du gouvernement, est aisément atteignable. Quoique…
Le 20 août suivant, le roi Mohammed VI a explicitement exposé la doctrine diplomatique du royaume, avec cette désormais fameuse phrase : « Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international », puis il a insisté sur l’importance, la priorité à accorder à la vaste, riche et talentueuse communauté des Marocains du monde.
Le 14 octobre, devant les plus de 500 élus de la nation, le souverain a souligné l’extrême urgence du traitement de la question de l’eau car le royaume se trouve dans la peu enviable et encore moins rassurante situation de « stress hydrique structurel », et il a aussi évoqué l’impérieuse nécessité d’un investissement national productif, sur une base légale, dans une perspective ambitieuse et partageuse, et dans le respect des règles de loyauté et d’intégrité.
Traditionnellement et hors situation grave, le roi prononce quatre discours par an, du 30 juillet au 6 novembre, et ces discours forment la feuille de route du royaume pour l’année qui suit. Le discours du Trône est une sorte d’état des lieux, celui du 20 août est « libre », l’adresse au parlement, en octobre, revient sur l’agenda à suivre prioritairement par les élus de la nation et, enfin, le discours du 6 novembre, à l’occasion de la Marche verte, a pour thème le Sahara.
S’il écoute les quatre discours, en plus, bien évidemment, des communiqués du cabinet royal et des communications en conseil des ministres, et s’il les lit, soigneusement et attentivement, le gouvernement saura en principe ce qu’il devra faire et accomplir dans les mois qui suivent… Et s’il les réécoute et les relit, avec le soin et l’attention nécessaires, le Maroc s’en porterait mieux.
Ainsi, le 30 juillet dernier, outre le dispositif sanitaire et social, le chef de l’Etat a insisté sur une refonte de la Moudawwana et, en creux, sur les droits de la femme, et aussi sur la nécessaire entente avec les inimitables voisins de l’est. Si le second objectif est très difficilement réalisable, car dépendant de personnages irascibles et à la logique laborieuse, le premier, relevant du gouvernement, est aisément atteignable. Quoique…
Le 20 août suivant, le roi Mohammed VI a explicitement exposé la doctrine diplomatique du royaume, avec cette désormais fameuse phrase : « Le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international », puis il a insisté sur l’importance, la priorité à accorder à la vaste, riche et talentueuse communauté des Marocains du monde.
Le 14 octobre, devant les plus de 500 élus de la nation, le souverain a souligné l’extrême urgence du traitement de la question de l’eau car le royaume se trouve dans la peu enviable et encore moins rassurante situation de « stress hydrique structurel », et il a aussi évoqué l’impérieuse nécessité d’un investissement national productif, sur une base légale, dans une perspective ambitieuse et partageuse, et dans le respect des règles de loyauté et d’intégrité.
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