Le Wydad a remporté le derby contre un Raja fébrile et trop brouillon par deux buts à un et en profite pour prendre la première place au classement.


Un derby sous très haute tension sécuritaire..


Un derby pour rien serait-on tentés de dire !
Cinquante mille spectateurs, la routine à Casablanca, et des dizaines de milliers d'éléments des forces de l'ordre déployés dès six heures du matin.
Il faut dire que dimanche autour et aux alentours du Complexe Mohamed 5 , il y avait beaucoup plus de policiers que nulle part ailleurs dans notre pays.
Entre nous,  la présence très musclée des forces de l'ordre  n'a jamais  par le passé dissuadé les fauteurs de troubles et n'a jamais fait en sorte que des débordements et des incidences n'aient pas lieu
.A un certain moment, il faudra se poser les bonnes questions car il est incompréhensible que le souci sécuritaire soit l'exigence la plus mise en avant lors d'un match de football entre les deux grands clubs Casablancais.
Sur le plan sportif justement, on n'a vraiment pas vu les deux grands clubs Casablancais à l'œuvre puisqu'on a assisté à un derby sans grand relief .

Un public merveilleux 

Un match insipide sur un rythme médiocre car ce derby n'atteindra jamais les sommets et sera d'un niveau très décevant .
Raja et Wydad nous avaient pourtant habitué à mieux et le Wydad n'aura même pas besoin de forcer son talent et  encore moins de sortir un grand match pour remporter ce derby par deux buts à un.
Fort heureusement, après une semaine de " guerre" sur les réseaux sociaux, le derby des gradins a également été au rendez-vous.
En effet, les supporters des " frères ennemis" , de retour sur les gradins du complexe sportif Mohammed V, après en avoir été privés durant trois ans, ont déployé de beaux tifos.

Du côté des Verts , il y a désormais de sérieux motifs d'inquiétudes car l'équipe ne tourne pas du tout comme il le faudrait et résultat : ce début de saison est tout simplement catastrophique pour le Raja .
Aziz Badraoui, président du Raja va-t-il une nouvelle fois céder à la pression populaire pour congédier l'entraîneur tunisien, pourtant nouvellement nommée à la place de Benzarti !?