Des premiers balbutiements d’une spirale inflationniste - Par Noureddine BATIJE
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Quoique revues à la baisse, les prévisions de croissance de l’économie mondiale demeurent entourées de grandes incertitudes nourries tant par une hausse des anticipations de l’inflation que par la portée de la dégradation de l'environnement géopolitique. Sans oublier, bien entendu, le resserrement des conditions financières et ses corollaires en termes de refinancement ou surendettement des marchés émergents et économies en développement surtout.
Ne soyons pas dupes. La désinflation a un coût et il faut bien que quelqu’un en fasse les frais.
On a beau émettre des DTS, le système grince.
Promus le 23 août 2021, les 650 milliards de dollars US servant de liquidités supplémentaires au système économique mondial, à même de renflouer les réserves de change des pays au prorata de leurs quotes-parts relatives au FMI et réduire leur dépendance vis à vis d’un endettement plus onéreux, s’engloutissent dans un nouveau gouffre. Celui du conflit russo-ukrainien.
La donne change et l’après 24 février 2022 repousse à plus tard un éventuel retour à la normalité en mode post-Covid et édicte de nouvelles règles du jeu et de nouveaux modi operandi.
Depuis, beaucoup de choses ont changé. Des politiques monétaires aussi.
Aux USA, la Réserve Fédérale avait entamé un resserrement quantitatif d’une ampleur sans précédent. Et pour causes, le pouvoir d’achat des ménages est érodé par une forte inflation et les chaînes d’approvisionnement demeurent perturbées par les tensions géopolitiques et par la politique zéro Covid en Chine.
Idem pour la zone euro ou, pour presque les mêmes raisons, le taux d’inflation annuel atteint un nouveau pic en août amenant la BCE, début septembre, à relever ses 3 taux directeurs et mettre ainsi un terme à huit années de taux négatifs.
Au Maroc, l’inflation continue son ascension vers des niveaux record et atteint le pic 8 % en août et pèse lourdement sur le panier de la ménagère.
Ne soyons pas dupes. La désinflation a un coût et il faut bien que quelqu’un en fasse les frais.
On a beau émettre des DTS, le système grince.
Promus le 23 août 2021, les 650 milliards de dollars US servant de liquidités supplémentaires au système économique mondial, à même de renflouer les réserves de change des pays au prorata de leurs quotes-parts relatives au FMI et réduire leur dépendance vis à vis d’un endettement plus onéreux, s’engloutissent dans un nouveau gouffre. Celui du conflit russo-ukrainien.
La donne change et l’après 24 février 2022 repousse à plus tard un éventuel retour à la normalité en mode post-Covid et édicte de nouvelles règles du jeu et de nouveaux modi operandi.
Depuis, beaucoup de choses ont changé. Des politiques monétaires aussi.
Aux USA, la Réserve Fédérale avait entamé un resserrement quantitatif d’une ampleur sans précédent. Et pour causes, le pouvoir d’achat des ménages est érodé par une forte inflation et les chaînes d’approvisionnement demeurent perturbées par les tensions géopolitiques et par la politique zéro Covid en Chine.
Idem pour la zone euro ou, pour presque les mêmes raisons, le taux d’inflation annuel atteint un nouveau pic en août amenant la BCE, début septembre, à relever ses 3 taux directeurs et mettre ainsi un terme à huit années de taux négatifs.
Au Maroc, l’inflation continue son ascension vers des niveaux record et atteint le pic 8 % en août et pèse lourdement sur le panier de la ménagère.
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