En France, quarante ans après on a encore du mal à digérer la défaite des bleus face à l'Allemagne en demi-finale de la Coupe du Monde en 1982 en Espagne.


La nuit de Séville .

C'est un mardi 8 juillet 1982 que beaucoup de français et de fans de l'équipe de France de football n'ont pas encore oublié. Pire , la majorité n'ont pas encore digéré ce qu'ils considèrent comme un véritable traumatisme ou tourné la page depuis.
Et pourtant, la France a remporté la Coupe d'Europe tout juste après en 1984 et plus tard en 2020 , la Coupe du Monde en 1998 puis 2018 .Tous ces titres ne semblent pas compter tant cette défaite contre l'Allemagne est restée en travers de la gorge de ceux qui ont vécu cette nuit de Séville.
Régulièrement, des chaînes de télévision spécialisées diffusent des documentaires sur le sujet comme pour remuer le couteau dans la plaie même si aujourd'hui tous les français de moins de quarante ans n'ont absolument aucun souvenir de ce match .
Même si les français ont cette réputation d'être de gros râleurs surtout lorsqu'ils perdent, en général après une rencontre on peut en avoir gros sur le coeur deux ou trois jours pas plus. Mais quarante ans, franchement il faut le voir pour le croire !
Mais que s'est il passé au cours de cette rencontre, pour que quarante ans après on en parle encore avec amertume et dégoût !?
Au milieu de la seconde période, Bernard Ghengini reçoit un coup de poing dans la cuisse du défenseur Kaltz ,  il n'arrive plus à courir et sera remplacé par Patrice Battiston.
Sur son premier ballon, suite à une ouverture en profondeur de Platini il se retrouve tout seul face au célèbre gardien Shumakher. Ce dernier sort en catastrophe et dans une prise de karaté charge Battiston .
Ce dernier est complètement sonné suite au choc , est dans un état comateux et sa mâchoire est complètement fracturée .A la surprise générale, l'arbitre ne siffle ni penalty ni carton rouge . Une heure plus tard , l'équipe de RFA s'impose aux tirs aux buts à la suite d'une rencontre au scénario Hitchcockien avec une équipe de France qui menait par trois buts à un durant les prolongations.