Journal d’une psychiatre en Devenir - Par Dr Inès DIOURI
Chaîne : Vodcasts
Ma naïveté me jouait souvent des tours quant au délire de certains patients qui me racontaient leurs histoires plus rocambolesques les unes que les autres.
Je tiens d’abord à préciser que cet article est un retour purement subjectif et qu’il ne reflète que le fruit de ma modeste expérience dans le domaine de la psychiatrie. Comme on dit dans notre langue « je vous raconte ça comme un conte », je vous laisse le soin de faire la traduction en darija.
Naissance de mon intérêt pour la psychiatrie : une graine qui a germé
Tout a commencé par les fameux cours en amphithéâtre, souvent connus pour leur effet soporifique sur les étudiants. Pour moi, c’était loin d’être le cas en ce qui concerne l’enseignement de psychiatrie.
Cette matière a tout de suite suscité mon intérêt tant sur le fond que sur la forme de l’enseignement.
La passion des enseignants était communicative, c’est d’ailleurs l’une des seules matières dont je me souviens avec autant de détails.
Il demeurait une grande question à laquelle je n’avais pas encore de réponse : allait-je être capable d’aimer la pratique en psychiatrie autant que son enseignement théorique ?
Serait-je capable d’affronter tant de souffrance, moi qui me considère comme étant une personne « sensible » ?
Premier contact avec la psychiatrie : entre anxiété et excitation
Le moment du premier stage de psychiatrie est enfin arrivé, je suis affectée à l’hôpital Bouafi de Casablanca où on hospitalise que les hommes.
L’hospitalisation des femmes a été remplacée par le placement des patients de « Bouya Omar » à la suite de sa fermeture, qui est un exploit en soi.
Je me disais tout de même que c'est comme « déshabiller Pierre pour habiller Jean » ou plutôt, pour l’adapter à notre contexte, « déshabiller Karima pour habiller Omar ».
Je me souviens du premier jour de stage, l’encadrante nous a demandé qui était intéressé par cette spécialité. Nous étions deux à nous manifester timidement. Finalement malgré mes appréhensions le stage s'est bien passé, même si ma naïveté me jouait souvent des tours quant au délire de certains patients qui me racontaient leurs histoires plus rocambolesques les unes que les autres.
J’ai consolidé cela en faisant un second stage l’année d’après à Kénitra, ma ville natale.
Arrivée en 7e année, c’est le moment de choisir un sujet de thèse.
Lire la suite
Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : https://bit.ly/2UDicWw
En DIRECT - Suivez L'ODJ TV ici : https://bit.ly/3mrgSBE
Notre Web Radio en streaming : https://bit.ly/3gIR2FN
Notre site : https://www.lodj.tv/
Rejoignez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/LODJMAROC
Suivez nous sur Twitter : https://twitter.com/lodjma
Groupe de presse Arrissala Maroc : https://arrissala.ma/
|
|
|
|
|
2022 - L'ODJ Média Groupe Arrissala