Il n' y a plus de saisons . Les nuages se font rares , la température ne baisse pas et le ciel n'est jamais couvert.

Mauvais temps..

Le ciel est tellement dégagé en ce mois d'octobre que les légères tenues estivales sont toujours là et que les baignades sont encore possibles.
Elles semblent bien lointaines ces années où  dès la rentrée scolaire on ressentait les premières brises de l'automne.
La sécheresse persiste, les barrages sont presque vides et les puits à sec au grand dam des paysans .

Maintenant, comme des producteurs israéliens , anglais et européens ont l'intention de délocaliser leurs activités agricoles au Maroc car l'eau et l'énergie y sont moins chers , il serait légitime que des études d'impact sur l'environnement et surtout sur l'état des nappes phréatiques soient effectuées au préalable.

Il y a déjà énormément d'eaux qui sont englouties par l'agriculture destinée à l'exportation, alors franchement le peu d'eau qu'il nous reste gardons- le pour nous-même !.

Il est inadmissible effectivement de subventionner cette eau pour pénaliser les autres.

Pour tous ceux qui souffrent de la sécheresse et qui doivent nourrir et faire boire leurs troupeaux , le " mauvais temps " qui persiste est une véritable malédiction. 

Le beau temps ce serait le retour de la pluie , des pluies abondantes et bienfaitrices qui rempliront les barrages et réapprovisionneront les nappes, les sources et les puits .

Pourvu que par la suite la répartition de l'eau soit juste et équitable.

Le dérèglement climatique a montré, à ceux qui ne le savaient pas encore, que l'eau n'a pas de prix et que ce sont les plus défavorisés qui paient le prix de la sécheresse en en faisant les frais !

Il ne nous reste plus qu'à implorer la clémence du ciel et faire des prières pour que le Tout Puissant nous accorde sa miséricorde et du beau temps  .

Le boom du divorce ..

D'après des chiffres très officiels , le divorce aurait le vent en poupe dans notre pays depuis deux années..
135.724 divorces ont été ainsi prononcés en 2021 et 76.936 en 2020 contre près de 28.000 en 2005 selon les chiffres du ministère de la Justice.

Cette augmentation s’ étant aggravé d’année en année depuis l’entrée en vigueur en 2004 de la Moudawana. 

Crise sanitaire, absence de communication, manque de maturité et de conscience,  chômage, exclusion , vulnérabilité sociale et précarité économique , violence physique ou morale : telles sont quelques-unes des explications justifiant cette hausse flagrante.

Ce qui est étonnant avec cette " épidémie de divorces "au Maroc , ce sont les chiffres contradictoires et exagérés qui ont circulé.
Et ce qui est intriguant, c'est comment l'ancien chef de gouvernement Mr Abdelilah Benkirane s'est emparé du sujet pour alerter sur le danger de désintégration qui menace la cellule familiale au Maroc.

D'accord, le débat sur la question est opportun et légitime, oui mais pourquoi avancer des chiffres autres que ceux officiels fournis par le ministère de la Justice.