Le vent tourne contre Joe Biden !? - Par Ahmed NAJI
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Quelles sont les chances du parti démocrate aux prochaines élections américaines de mi-mandat, devant se dérouler le 8 novembre ? La politique étrangère de la Maison blanche semble illisible si le parti républicain venait à contrôler le Congrès.
L’américain décide de son choix électoral en regardant le prix du carburant à la station d’essence estiment traditionnellement les commentateurs d’outre-Atlantique.
A ce sujet, les pays de l’Opep+ ont infligé un cinglant revers au président Joe Biden en décidant, le 5 octobre, de baisser de 2 millions de barils par jour leur production de pétrole brut.
Les Etats-Unis, qui escomptaient plutôt une hausse de la production, pour baisser les cours sur les marchés internationaux, voit dans la décision de l’Opep+ un soutien direct à l’effort de guerre russe.
Pour le prince héritier d’Arabie Saoudite et chef du gouvernement, Mohammed Ben Salmane, l’occasion était trop belle de régler ses comptes avec le président Joe Biden, qui avait promit de transformer l’Arabie saoudite en Etat-paria, tout en renforçant ses relations avec la Russie.
Pour quelques barils de brut
Le président Joe Biden a beau fulminer contre l’Arabie saoudite, menacer de bloquer les ventes d’armes américaines à ce pays, voir même de « réévaluer » les relations des Etats-Unis avec la monarchie saoudienne, , le prince Ben Salmane ne se sent nullement impressionné.
De toute évidence, le pacte de Quincy, qui lie l’Arabie saoudite aux Etats-Unis depuis 77 ans sur la base d’un pétrole bon marché contre la protection militaire, est en train de connaître le même sort que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi : le démembrement.
La perte d’influence des Etats-Unis au Moyen-Orient est, cependant, beaucoup plus importante que les médias occidentaux ne le laisse apparaître.
Le 11 octobre, c’était le président des Emirats Arabes Unies, Cheikh Mohammed Ben Zayed, qui s’est rendu en visite à Moscou ou il a rencontré le président russe Vladimir Poutine.
Voici, donc, deux pays arabes très influents, membres du Conseil de coopération du Golf et importants producteurs de pétrole, alliés traditionnels des Etats-Unis, qui ménagent leurs relations avec la Russie, au grand dam de Washington.
Fuite en avant
Les soucis du président Biden ne s’arrêtent pas, bien sûr, à la rébellion des alliés arabes traditionnels du Moyen-Orient, qui ont osé privilégier leurs propres intérêts sur ceux de l’oncle Sam.
Depuis l’attaque contre le pont de Crimée, le 8 octobre, les infrastructures énergétiques et de communication de l’Ukraine, soutenue par l’Otan, sont systématiquement détruites.
Si l’objectif de Washington est de pousser l’armée russe à épuiser ses stocks de missiles de haute précision, ce sont les Ukrainiens qui en font, actuellement, les frais.
Le statut de « chair à canon » des soldats ukrainiens et autres mercenaires étrangers est, d’ailleurs, continuellement confirmé sur les champs de bataille.
Après la mise hors-service des satellites du réseau Starlink, appartenant au milliardaire américain Elon Musk, rendant totalement sourd et aveugle l’état-major ukrainien, ce sont des vagues humaines qui sont lancées à l’assaut des forces russes, qui reculent dans l’oblast de Kherson mais en infligeant de lourdes pertes aux assaillants ukrainiens.
L’américain décide de son choix électoral en regardant le prix du carburant à la station d’essence estiment traditionnellement les commentateurs d’outre-Atlantique.
A ce sujet, les pays de l’Opep+ ont infligé un cinglant revers au président Joe Biden en décidant, le 5 octobre, de baisser de 2 millions de barils par jour leur production de pétrole brut.
Les Etats-Unis, qui escomptaient plutôt une hausse de la production, pour baisser les cours sur les marchés internationaux, voit dans la décision de l’Opep+ un soutien direct à l’effort de guerre russe.
Pour le prince héritier d’Arabie Saoudite et chef du gouvernement, Mohammed Ben Salmane, l’occasion était trop belle de régler ses comptes avec le président Joe Biden, qui avait promit de transformer l’Arabie saoudite en Etat-paria, tout en renforçant ses relations avec la Russie.
Pour quelques barils de brut
Le président Joe Biden a beau fulminer contre l’Arabie saoudite, menacer de bloquer les ventes d’armes américaines à ce pays, voir même de « réévaluer » les relations des Etats-Unis avec la monarchie saoudienne, , le prince Ben Salmane ne se sent nullement impressionné.
De toute évidence, le pacte de Quincy, qui lie l’Arabie saoudite aux Etats-Unis depuis 77 ans sur la base d’un pétrole bon marché contre la protection militaire, est en train de connaître le même sort que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi : le démembrement.
La perte d’influence des Etats-Unis au Moyen-Orient est, cependant, beaucoup plus importante que les médias occidentaux ne le laisse apparaître.
Le 11 octobre, c’était le président des Emirats Arabes Unies, Cheikh Mohammed Ben Zayed, qui s’est rendu en visite à Moscou ou il a rencontré le président russe Vladimir Poutine.
Voici, donc, deux pays arabes très influents, membres du Conseil de coopération du Golf et importants producteurs de pétrole, alliés traditionnels des Etats-Unis, qui ménagent leurs relations avec la Russie, au grand dam de Washington.
Fuite en avant
Les soucis du président Biden ne s’arrêtent pas, bien sûr, à la rébellion des alliés arabes traditionnels du Moyen-Orient, qui ont osé privilégier leurs propres intérêts sur ceux de l’oncle Sam.
Depuis l’attaque contre le pont de Crimée, le 8 octobre, les infrastructures énergétiques et de communication de l’Ukraine, soutenue par l’Otan, sont systématiquement détruites.
Si l’objectif de Washington est de pousser l’armée russe à épuiser ses stocks de missiles de haute précision, ce sont les Ukrainiens qui en font, actuellement, les frais.
Le statut de « chair à canon » des soldats ukrainiens et autres mercenaires étrangers est, d’ailleurs, continuellement confirmé sur les champs de bataille.
Après la mise hors-service des satellites du réseau Starlink, appartenant au milliardaire américain Elon Musk, rendant totalement sourd et aveugle l’état-major ukrainien, ce sont des vagues humaines qui sont lancées à l’assaut des forces russes, qui reculent dans l’oblast de Kherson mais en infligeant de lourdes pertes aux assaillants ukrainiens.
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