Les réfugiés syriens, victimes du séparatisme kurde - Par Ahmed NAJI
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La Turquie a été frappée au cœur, le 13 novembre, à travers l’attentat meurtrier commis dans la principale rue marchande d’Istanbul, Istiklal. Mais les victimes collatérales seront à comptabiliser, par la suite, parmi les Syriens.
L’analyse des enregistrements vidéos de 1.200 caméras installées autour du lieu de l’attentat a permis à la police turque de procéder à l’arrestation de 46 suspects, parmi lesquels Ahlam Albashir, la poseuse de bombe syrienne, réputée proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (Pkk).
Ledit mouvement séparatiste kurde a, toutefois, nié tout lien avec l’attaque terroriste d’Istanbul, qui a fait 6 morts et plus de 80 blessés.
L’opinion publique turque, déjà très remontée contre les réfugiés syriens, ne va cependant pas attendre les résultats de l’enquête criminelle pour désigner ses derniers comme boucs émissaires.
Des réfugiés devenus encombrants
La Turquie accueille, depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011, quelques 3,7 millions de réfugiés syriens. Leur présence est devenue, toutefois, insupportable pour une large frange de la population turque.
Cédant à la pression des partis d’opposition, qui appellent au rapatriement des réfugiés syriens, puisque les affrontements armés ont cessé dans la majeure partie du territoire de leurs pays d’origine, le président Erdogan en a fait expulser des centaines, selon Human Right Watchs.
Pour les réinstaller dans le Nord de la Syrie, en partie contrôlé par des milices islamistes à la solde d’Ankara, le président turc s’est même engagé à y construire 250.000 logements.
Après avoir très énergiquement soutenu la rébellion contre le régime de Bachar Al Assad, en vain, Ankara, frustrée dans ses ambitions néo-ottomanes, est de plus en plus portée à clore définitivement cette affaire ratée, en trouvant un terrain d’entente avec Damas, mais sans perdre la face.
Sus au séparatisme kurde !
Comme rien ne vaut un ennemi commun pour sceller une réconciliation turco-syrienne, les miliciens kurdes des Forces démocratiques syriennes (Fds), qui tiennent le Nord-est syrien sous la protection du parrain américain, remplissent tous les critères pour jouer ce rôle.
Autant les Syriens que les Turcs sont pressés de supprimer la présence des Fds du Nord-est de la Syrie, les premiers pour récupérer cette portion de leur territoire perdue depuis une décennie et stopper le pillage de ses ressources pétrolières, les seconds pour se débarrasser de la menace du séparatisme kurde à leurs frontières.
Pendant longtemps, les séparatistes kurdes des Fds ont finassé dans leurs négociations avec les représentants du régime de Damas. Les Fds ont bien besoin de se mettre sous le parapluie protecteur de l’armée syrienne contre l’ennemi turc, bien décidé à les annihiler.
Mais, conseillés par les Américains, qui ne veulent surtout pas la fin définitive du conflit en Syrie, les Fds ne permettent pas à Damas d’exercer à nouveau sa souveraineté sur le Nord-est de la Syrie.
L’analyse des enregistrements vidéos de 1.200 caméras installées autour du lieu de l’attentat a permis à la police turque de procéder à l’arrestation de 46 suspects, parmi lesquels Ahlam Albashir, la poseuse de bombe syrienne, réputée proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (Pkk).
Ledit mouvement séparatiste kurde a, toutefois, nié tout lien avec l’attaque terroriste d’Istanbul, qui a fait 6 morts et plus de 80 blessés.
L’opinion publique turque, déjà très remontée contre les réfugiés syriens, ne va cependant pas attendre les résultats de l’enquête criminelle pour désigner ses derniers comme boucs émissaires.
Des réfugiés devenus encombrants
La Turquie accueille, depuis le début de la guerre civile en Syrie, en 2011, quelques 3,7 millions de réfugiés syriens. Leur présence est devenue, toutefois, insupportable pour une large frange de la population turque.
Cédant à la pression des partis d’opposition, qui appellent au rapatriement des réfugiés syriens, puisque les affrontements armés ont cessé dans la majeure partie du territoire de leurs pays d’origine, le président Erdogan en a fait expulser des centaines, selon Human Right Watchs.
Pour les réinstaller dans le Nord de la Syrie, en partie contrôlé par des milices islamistes à la solde d’Ankara, le président turc s’est même engagé à y construire 250.000 logements.
Après avoir très énergiquement soutenu la rébellion contre le régime de Bachar Al Assad, en vain, Ankara, frustrée dans ses ambitions néo-ottomanes, est de plus en plus portée à clore définitivement cette affaire ratée, en trouvant un terrain d’entente avec Damas, mais sans perdre la face.
Sus au séparatisme kurde !
Comme rien ne vaut un ennemi commun pour sceller une réconciliation turco-syrienne, les miliciens kurdes des Forces démocratiques syriennes (Fds), qui tiennent le Nord-est syrien sous la protection du parrain américain, remplissent tous les critères pour jouer ce rôle.
Autant les Syriens que les Turcs sont pressés de supprimer la présence des Fds du Nord-est de la Syrie, les premiers pour récupérer cette portion de leur territoire perdue depuis une décennie et stopper le pillage de ses ressources pétrolières, les seconds pour se débarrasser de la menace du séparatisme kurde à leurs frontières.
Pendant longtemps, les séparatistes kurdes des Fds ont finassé dans leurs négociations avec les représentants du régime de Damas. Les Fds ont bien besoin de se mettre sous le parapluie protecteur de l’armée syrienne contre l’ennemi turc, bien décidé à les annihiler.
Mais, conseillés par les Américains, qui ne veulent surtout pas la fin définitive du conflit en Syrie, les Fds ne permettent pas à Damas d’exercer à nouveau sa souveraineté sur le Nord-est de la Syrie.
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