“Un changement en prépare un autre.”
Nicolas Machiavel

“Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde.”
Gandhi



Dans les définitions du verbe changer dans les dictionnaires, on retrouve les notions de passage d'un état à un autre, transformation, bouleversement, renouvellement, révolution, modification, transition, altération, métamorphose, remplacement, variation, mutation, déplacement, instabilité, mouvement…

Changer le monde, pour le mieux comme pour le pire, invite aussi des concepts vieux comme le monde de profonde mutation, révolution et de grande variation. 

Dans le langage politique d’aujourd’hui on parle de bouleversement de l’ordre mondial et de changement des données géopolitiques.

Le monde doit-il changer ?

Le changement est censé nous faire changer nos habitudes et nous en imposer de nouvelles. Il peut être stressant, coûteux et même destructeur pour tout ou partie du monde. 

Le monde a toujours changé, il change et il changera, certes à des vitesses variables mais c’est la règle de l’histoire dans le sens d’Ibn Khaldoun qui disait que c’est dans la nature innée des hommes que se trouve le penchant vers la tyrannie et l'oppression. Cette nature fait l’histoire, elle fait les changements. 

Ce qui compte, si on accepte la fatalité du changement, c’est :

Quel Changement ?
Comment l’anticiper ? 
Comment s’y adapter ?
Peut-on agir dessus ?

Le changement du monde nous rend meilleurs si on peut retourner la situation à l’avantage de toute l’humanité ou du moins dans sa grande majorité.

Qui change le monde ?

K. Marx disait : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde ; il faut désormais le transformer », or pour le transformer et agir sur son changement il faut bien l’avoir interprété, l’avoir réfléchi et pensé. Ce sont les penseurs d’abord qui changent le monde. Derrière les grands bouleversements de l’histoire, il y avait bien une pensée, plus ou moins élaborée mais une pensée toujours.

Au début de ce siècle, beaucoup comme moi, s’attendaient à un siècle des religions, c’est-à-dire à un siècle ou les religions monothéistes et les philosophies orientales seraient le facteur lourd dans le changement du monde. Les changements en cours paraissent plus comme une lutte entre des impérialismes concurrents que comme un retour au religieux. Je reste malgré tout convaincu qu’elles auront de l’effet sur les changements en cours.

L’évolution technologique donne parfois des sueurs froides, l’extinction de l’ancien monde, ou l’Homme paraissait maitriser le monde, serait éminente.