Retour de Guelmim - Par Gabriel BANON
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Ma chronique cette semaine serai plutôt un partage d'une expérience, une découverte de nos provinces du Sud. La conférence organisée par Maroc Diplomatique du 21 au 23 octobre dernier à Guelmim, dans les provinces du Sud, a été à aucune autre pareille.
Sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, le thème retenu avait attiré nombre de personnalités, d’experts et acteurs dans le domaine des énergies renouvelables, un sujet ô combien d’actualité.
Mais au-delà des entretiens prévus, l’occasion m’a été donné de découvrir le nouveau « Western » marocain, accueillant, en plein développement, où le dynamisme économique des femmes sahraouies, surprend agréablement. Nous avions deux programmes, celui établi par Maroc Diplomatique et un deuxième organisé par le Wali de la région.
C’est ainsi que nous avons participé à l’inauguration du festival des dattes, mais oui, des dattes. Pendant que tout le monde piétiner à marcher derrière le Walli et toutes les personnalités réunies par Souad Mekkaoui, je m’installais dans un siège offert par les tenantes d’un stand. Grand ’ma, la mère et ses deux filles, animaient ce stand. Elles me firent gouter une datte noire, une marron etc., Bref toute une palette de couleurs que j’ignorais jusque-là.
- Où sont les hommes, demandais-je à la grand’mère.
Accompagné d’un geste large qui indiquait partout et nulle part, elle me dit avec un sourire ironique : quelque part par-là, vacant à leurs occupations.
- Comment vendez-vous vos dattes, produites par vous je présume.
- La production, c’est la coopérative. Nous faisons tout ensemble. Pour la vente, on exporte.
- Exporter ? Comment, avec quel réseau ?
- Une des deux filles au demeurant belle et mince, la nouvelle génération, dans un français « sorbonien », brandissant son ordinateur portable qu’elle tenait à la main, me dit dans un éclat de rires : réseau ? Internet, on fait tout par internet : on exporte ainsi aux États-Unis, en Chine, en Allemagne et au Japon.
- Les filles ! Elles font tout par téléphone me dit la mère.
- - C’est la génération d’aujourd’hui, renchéri la grand’mère.
Je constate ainsi que l’internet, l’exportation vers des pays lointains, n’ont aucun secret pour ces cheffes d’entreprises qui semblent avoir pris une longueur d’avance sur leur consorts du Nord.
Organisées en coopératives, elles unissent leurs efforts pour le bien de l’ensemble.
Sous le Haut Patronage de sa Majesté le Roi Mohamed VI, que Dieu le protège, le thème retenu avait attiré nombre de personnalités, d’experts et acteurs dans le domaine des énergies renouvelables, un sujet ô combien d’actualité.
Mais au-delà des entretiens prévus, l’occasion m’a été donné de découvrir le nouveau « Western » marocain, accueillant, en plein développement, où le dynamisme économique des femmes sahraouies, surprend agréablement. Nous avions deux programmes, celui établi par Maroc Diplomatique et un deuxième organisé par le Wali de la région.
C’est ainsi que nous avons participé à l’inauguration du festival des dattes, mais oui, des dattes. Pendant que tout le monde piétiner à marcher derrière le Walli et toutes les personnalités réunies par Souad Mekkaoui, je m’installais dans un siège offert par les tenantes d’un stand. Grand ’ma, la mère et ses deux filles, animaient ce stand. Elles me firent gouter une datte noire, une marron etc., Bref toute une palette de couleurs que j’ignorais jusque-là.
- Où sont les hommes, demandais-je à la grand’mère.
Accompagné d’un geste large qui indiquait partout et nulle part, elle me dit avec un sourire ironique : quelque part par-là, vacant à leurs occupations.
- Comment vendez-vous vos dattes, produites par vous je présume.
- La production, c’est la coopérative. Nous faisons tout ensemble. Pour la vente, on exporte.
- Exporter ? Comment, avec quel réseau ?
- Une des deux filles au demeurant belle et mince, la nouvelle génération, dans un français « sorbonien », brandissant son ordinateur portable qu’elle tenait à la main, me dit dans un éclat de rires : réseau ? Internet, on fait tout par internet : on exporte ainsi aux États-Unis, en Chine, en Allemagne et au Japon.
- Les filles ! Elles font tout par téléphone me dit la mère.
- - C’est la génération d’aujourd’hui, renchéri la grand’mère.
Je constate ainsi que l’internet, l’exportation vers des pays lointains, n’ont aucun secret pour ces cheffes d’entreprises qui semblent avoir pris une longueur d’avance sur leur consorts du Nord.
Organisées en coopératives, elles unissent leurs efforts pour le bien de l’ensemble.
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