Tempête des steppes - Par Ahmed NAJI
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La joie des dirigeants ukrainiens, suite à l’explosion, le 8 octobre, d’un camion piégé détruisant partiellement le pont reliant la Russie à la péninsule de Crimée, n’aura été que de courte durée.
Le Kremlin n’a pas longtemps attendu pour lancer une vague de représailles ciblant presque l’ensemble des régions de l’Ukraine.
Depuis le matin du 10 octobre, plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev, sont la cible de bombardements visant des infrastructures civiles mais à usage également militaire, énergétiques et de communication.
Une véritable démonstration de force qui marque une gradation sur le cadran des souffrances imposées à l’Ukraine.
Les alliés occidentaux de Kiev ne peuvent que constater les dégâts, sans une quelconque capacité à empêcher les frappes russes.
Pour ne rien arranger aux affaires de l’Ukraine, les ingénieurs russes ont réussi à rendre sourds et muets les satellites du réseau « Starlink » appartenant au milliardaire américain Elon Musk, sur lesquels s’appuyait jusqu’à présent le commandement militaire ukrainien pour diriger les opérations sur le front.
De fait, le commandement militaire ukrainien se retrouve privé d’une remontée rapide des informations sur le déroulement des opérations sur la ligne de front et dans l’incapacité de transmettre ses ordres avec la célérité nécessaire pour une gestion efficace des mouvements tactiques et opérationnels.
Autant dire que dans de telles conditions, la poursuite de la contre-offensive ukrainienne sur les oblasts de Donetsk, Zaporojie et Kherson, nouvellement rattachés à la Fédération de Russie, semble plus que compromise.
L’armée ukrainienne avait bel et bien réussi à avancer sur quelques points du front, obligeant les troupes russes à reculer. La prise, le 1er octobre, de la ville stratégique de Lyman, située dans l’oblat de Donetsk, est symbolique à ce sujet.
Sauf que ces succès tactiques ukrainiens ont été obtenu à un coût très élevé en termes de pertes humaines et matérielles, alors que les soldats russes ont opéré leurs retraits à moindre frais.
Il est vrai que l’opinion publique russe a mal réagi au recul de son armée dans certaines parties de la ligne de front. Le Kremlin a aussitôt réagi en nommant, le 8 octobre, c'est-à-dire le jour même de l’attaque contre le pont de Crimée, le Général Sergueï Sourovikine, surnommé « Armageddon », à la tête de l’opération militaire spéciale en Ukraine.
Formé au commandement interarmes, le Général Sourovikine a dirigé les forces russes en Syrie, en 2017 et 2019, et a été nommé, en 2017, commandant des Forces aérospatiales russes.
Le Kremlin n’a pas longtemps attendu pour lancer une vague de représailles ciblant presque l’ensemble des régions de l’Ukraine.
Depuis le matin du 10 octobre, plusieurs villes ukrainiennes, dont la capitale Kiev, sont la cible de bombardements visant des infrastructures civiles mais à usage également militaire, énergétiques et de communication.
Une véritable démonstration de force qui marque une gradation sur le cadran des souffrances imposées à l’Ukraine.
Les alliés occidentaux de Kiev ne peuvent que constater les dégâts, sans une quelconque capacité à empêcher les frappes russes.
Pour ne rien arranger aux affaires de l’Ukraine, les ingénieurs russes ont réussi à rendre sourds et muets les satellites du réseau « Starlink » appartenant au milliardaire américain Elon Musk, sur lesquels s’appuyait jusqu’à présent le commandement militaire ukrainien pour diriger les opérations sur le front.
De fait, le commandement militaire ukrainien se retrouve privé d’une remontée rapide des informations sur le déroulement des opérations sur la ligne de front et dans l’incapacité de transmettre ses ordres avec la célérité nécessaire pour une gestion efficace des mouvements tactiques et opérationnels.
Autant dire que dans de telles conditions, la poursuite de la contre-offensive ukrainienne sur les oblasts de Donetsk, Zaporojie et Kherson, nouvellement rattachés à la Fédération de Russie, semble plus que compromise.
L’armée ukrainienne avait bel et bien réussi à avancer sur quelques points du front, obligeant les troupes russes à reculer. La prise, le 1er octobre, de la ville stratégique de Lyman, située dans l’oblat de Donetsk, est symbolique à ce sujet.
Sauf que ces succès tactiques ukrainiens ont été obtenu à un coût très élevé en termes de pertes humaines et matérielles, alors que les soldats russes ont opéré leurs retraits à moindre frais.
Il est vrai que l’opinion publique russe a mal réagi au recul de son armée dans certaines parties de la ligne de front. Le Kremlin a aussitôt réagi en nommant, le 8 octobre, c'est-à-dire le jour même de l’attaque contre le pont de Crimée, le Général Sergueï Sourovikine, surnommé « Armageddon », à la tête de l’opération militaire spéciale en Ukraine.
Formé au commandement interarmes, le Général Sourovikine a dirigé les forces russes en Syrie, en 2017 et 2019, et a été nommé, en 2017, commandant des Forces aérospatiales russes.
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