Une victoire, pour changer un peu… - Par Aziz BOUCETTA
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Et ainsi donc, la sélection marocaine de football a nettement battu son homologue belge, dans un stade quasiment marocain, et sur le score sans appel de 2-0, avec 3 buts marqués.
La joie fut immense partout où il y a du Marocain, au Maroc, en Europe, au Qatar, En Amérique, dans le monde, et c’est normal, car c’est inhabituel que le Maroc gagne…
1/ La joie, mais pas encore le bonheur, la fierté, mais pas encore l’assurance… Explosion de joie dans les chaumières et les boulevards, les stades et ailleurs, partout dans le monde. Le Maroc remporte son premier match en Coupe du monde depuis 1998, car depuis 1998, le Maroc du foot international est parti de déception en humiliation, de sélectionneur en gaspilleurs, de grands espoirs en rudes déboires…
Mais, pour autant, joie ne signifie pas bonheur, et pour deux raisons… la première est que pour que le bonheur s’installe, il nous faudra voir notre équipe confirmer son résultat « belge », affirmer cette « mentalité de gagnant » qu’on lui prête et qu’elle mérite certes, en attendant qu’elle devienne sa nature profonde et non seulement au gré d’un match ou d’une compétition.
La seconde raison est que cette joie a explosé alors que le pays, la société et la population traversent des moments difficiles, comme les autres contrées dans le monde, et comme les autres contrées dans le monde, les manifestations de joie sont trop excessives pour ne refléter que la réaction à un match de football.
Par ailleurs, fierté n’est pas assurance… Nous sommes fiers d’avoir battu la Belgique, mais dans cette fierté réside un sentiment d’infériorité, qui doit être à son tour vaincu, pour s’installer dans le club des grandes équipes, craintes et respectées, sûres d’elles même en cas de défaite, et non ces équipes que l’on encense, comme on encense aujourd’hui le Maroc, d’avoir été le petit qui a vaincu un grand…
2/ Une victoire 100% marocaine. Bien que la sélection nationale marocaine soit une mosaïque de nationalités et un patchwork de langues, et même si la plupart de ses joueurs n’évoluent pas sur le sol national, elle reste résolument marocaine, plus qu’elle ne l’a jamais été auparavant. Le résultat d’une alchimie particulière, combinant la nationalité et la personnalité aussi sympathique que charismatique et technique de Walid Regragui...
La joie fut immense partout où il y a du Marocain, au Maroc, en Europe, au Qatar, En Amérique, dans le monde, et c’est normal, car c’est inhabituel que le Maroc gagne…
1/ La joie, mais pas encore le bonheur, la fierté, mais pas encore l’assurance… Explosion de joie dans les chaumières et les boulevards, les stades et ailleurs, partout dans le monde. Le Maroc remporte son premier match en Coupe du monde depuis 1998, car depuis 1998, le Maroc du foot international est parti de déception en humiliation, de sélectionneur en gaspilleurs, de grands espoirs en rudes déboires…
Mais, pour autant, joie ne signifie pas bonheur, et pour deux raisons… la première est que pour que le bonheur s’installe, il nous faudra voir notre équipe confirmer son résultat « belge », affirmer cette « mentalité de gagnant » qu’on lui prête et qu’elle mérite certes, en attendant qu’elle devienne sa nature profonde et non seulement au gré d’un match ou d’une compétition.
La seconde raison est que cette joie a explosé alors que le pays, la société et la population traversent des moments difficiles, comme les autres contrées dans le monde, et comme les autres contrées dans le monde, les manifestations de joie sont trop excessives pour ne refléter que la réaction à un match de football.
Par ailleurs, fierté n’est pas assurance… Nous sommes fiers d’avoir battu la Belgique, mais dans cette fierté réside un sentiment d’infériorité, qui doit être à son tour vaincu, pour s’installer dans le club des grandes équipes, craintes et respectées, sûres d’elles même en cas de défaite, et non ces équipes que l’on encense, comme on encense aujourd’hui le Maroc, d’avoir été le petit qui a vaincu un grand…
2/ Une victoire 100% marocaine. Bien que la sélection nationale marocaine soit une mosaïque de nationalités et un patchwork de langues, et même si la plupart de ses joueurs n’évoluent pas sur le sol national, elle reste résolument marocaine, plus qu’elle ne l’a jamais été auparavant. Le résultat d’une alchimie particulière, combinant la nationalité et la personnalité aussi sympathique que charismatique et technique de Walid Regragui...
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